Pêche à la mouche, cours de lancer !
Ariège (09) – Aude (11) – Haute-Garonne (31)
Apprendre à lancer!
La pêche à la mouche sèche c’est génial, certes! Encore faut-il ne pas passer son temps à démêler, à accrocher les arbres, les rochers, la tête du copain!
Elle attire souvent les néophytes par la simple beauté du geste. A tel point que cela peut même être un point d’entrée dans la discipline! «Et au milieu coule une rivière», le film, n’est pas étranger à l’affaire.
Si vous savez déjà que la pêche à la mouche va vous plaire, je ne saurais que trop vous conseiller de commencer par l’apprentissage pur de la technique de lancer. Vous aurez alors fait un grand pas pour profiter plus pleinement de vos premières sessions les pieds dans l’eau et vous optimiserez votre progression. J’ai moi-même débuté de cette manière là et je considère que ce fut une grande chance… je vous explique tout cela en détails ci-dessous.
En bref…
- Initiation au lancer
- Ariège (09) – Aude (11) – Hte-Garonne (31)
- Débutants et «faux-débutants»
- Une, deux, voire trois personnes
- Méthode du lancer linéaire («français»)
- Pêche à la mouche en sèche
- Type «pêche en rivière» uniquement
- Environ 6 heures par séance
- Première séance sur l’herbe
- Tous les détails ci-dessous…
Retrouvez ci-dessous toutes les informations importantes qui vous permettront de bien identifier si mon enseignement semble adapté à votre besoin.
Je me suis fait happer par la pêche à la mouche sur le tard et j’ai eu la chance d’apprendre véritablement une méthode de lancer dès le départ. J’avais choisi le centre de formation de guide de pêche d’Ahun (Creuse) en grande partie pour la prédominante «mouche» que celui-ci proposait à l’époque (en 2005, il y a 17 ans).
Richard Viroulet était le chef d’orchestre de la formation et son ADN de pêcheur à la mouche et d’instructeur, posait alors les bases d’une approche globale et imbriquée d’apprentissage et d’enseignement, qui concordait alors parfaitement avec ma conviction personnelle d’une transmission pédagogique en matière de technique de pêche.
La pêche ça ne s’improvise pas, ça s’apprend. On a le droit de l’improviser bien évidemment et l’idée peut même être charmante et séduisante, mais, à moins d’être un géni, pour l’improviser on a besoin de temps, beaucoup de temps, de patience, beaucoup de patience…
La base fondamentale de la technique de lancer enseignée par Richard était celle du lancer linéaire (dit également lancer français).
Ce qui était véritablement intéressant pour moi c’est que j’entrais dans la discipline sans aucun prérequis, je l’apprenais donc tel un débutant sans aucune (mauvaise) habitude ancrée depuis des années, et j’étais d’emblée plongé dans une approche et une réflexion d’enseignement. L’intérêt était donc double. C’est à dire que la capacité à mettre en œuvre les outils de la transmission du savoir avait autant d’importance, voire très certainement plus d’importance, que le savoir lui même!
Si je me régale autant aujourd’hui dans les séances d’initiation au lancer, c’est notamment parce que je peux m’appuyer sur une véritable méthode (par laquelle je suis moi-même passé).
Ce qui me plaît dans la méthode du lancer linéaire, c’est qu’elle ne fait pas appel à de simples sensations (qui peuvent être très intéressantes par ailleurs) mais à une véritable logique quasi mathématique, voire plutôt géométrique, que tout le monde peut comprendre! Le temps des sensations est reporté à plus tard…
Voici quelques éléments clés absolument indispensables à intégrer comme des préalables pour toute personne qui voudrait profiter pleinement de l’enseignement, les lire attentivement devrait vous permettre de situer assez finement si ce que je propose peut vous être adapté ou non :
– Le temps de la mise en œuvre de l’enseignement ne peut pas être bâclé. Celui ou celle qui voudrait aller le plus vite possible patauger dans l’eau n’y trouvera absolument pas son compte.
– La méthode est très adaptée pour les débutants. Mais elle fait aussi parfaitement sens pour les pêcheurs qui ont déjà une petite expérience du lancer. Et pour tous ceux également qui n’ont appris à lancer qu’avec un bas de ligne relativement court (jusqu’à environ 4 mètres) et qui ne s’en sortent pas avec un bas de ligne long ou qui n’ont même jamais essayé.
– Il faut que la personne qui reçoit l’enseignement, si elle a déjà une expérience personnelle du lancer, accepte d’emblée l’idée d’une approche qui sera peut-être très différente de ses habitudes.
– On s’intéresse ici avant tout à la pêche à la mouche en rivière, les aspects de la pêche en réservoir ne sont pas abordés (même s’il peut y avoir des recoupements possibles).
– Il n’y a pas un nombre de séances prédéterminé. Une seule séance pourra déjà apporter de l’eau à votre moulin. C’est vous qui déterminerez jusqu’où vous voulez allez dans votre apprentissage.
– Ce dernier est nécessairement progressif, il se fait en plusieurs étapes. Si vous décidez de poursuivre au-delà de la première séance, l’enseignement du premier jour doit être travaillé chez soi avant une seconde séance. On ne peut pas apprendre à lancer en une seule journée avec un véritable bas de ligne performant en pêche (environ 2 fois la longueur de la canne sur une base de 9 ou 10 pieds, grosso modo entre 5 et 6 m).
– Il est possible de faire un cours individuel, mais l’optimum d’apprentissage est peut-être de deux personnes qui ont la même expérience. Le regard que vous portez sur la gestuelle du binôme est tout aussi important pour comprendre les bonnes et les mauvaises gestuelles, ça aide énormément pour se corriger mutuellement. Cela évite aussi une fatigue trop rapide.
– L’enseignement est dispensable à n’importe quel moment de l’année. Mais pour ceux qui le peuvent, autant profiter de l’automne et de l’hiver pour pouvoir être en mesure d’attraper des poissons dès l’ouverture!
– L’idéal est une première journée sans vent! Les contraintes apportées par le vent nuisent dans un premier temps à la qualité de l’apprentissage. Même si par la suite il faudra apprendre à faire avec.
– La première journée, pour agrémenter l’apprentissage du lancer par quelques pauses (et parce lancer durant 6 heures sans interruption serait contre-productif), apporte aussi quelques bases sur le matériel utilisé (canne, moulinet, soie, bas de ligne, etc…), sur les nœuds élémentaires à connaître (nœud baril, nœud de chirurgien, raccord soie-bas de ligne, micro-boucle), éventuellement sur la compréhension du placement des poissons et du fonctionnement de la dérive naturelle d’un insecte à la surface de l’eau. Ceci est bien-sûr adapté en fonction du niveau d’expérience du pêcheur.
– Tous ces temps d’explications annexes au lancer pur viennent donc en intervalles pour créer des moments de pause dans l’apprentissage des gestuelles.
– A la fin de la première séance, on fait le point sur les «choses à bosser» de votre côté et je vous ouvre la voie du contenu de la séance suivante pour que vous compreniez bien là où je vous amène et pour que vous mesuriez bien l’intérêt du travail que vous êtes en train de faire.
– Le concept de l’enseignement proposé ici est un approfondissement de l’apprentissage du lancer, lequel est par ailleurs proposé de manière plus simplifié lors d’une simple journée de découverte de pêche à la mouche. Je ne saurais que trop conseiller à un pêcheur véritablement motivé par cette discipline, et qui ne serait donc pas dans une simple approche de découverte, de commencer dès le départ par un véritable cours de lancer (quelque soit l’enseignant) car vous allez gagner énormément de temps pour tout le reste de votre de vie de pêcheur!