En ce dimanche après-midi du 14 octobre, sur le retour de Carcassonne, je m’arrête sur une rivière en seconde catégorie.

Il est déjà 15h30 quand je commence à pêcher, j’ai environ 3 heures devant moi.

Les premiers poissons seront des arcs, et rentreront assez rapidement…

Lorsque je pratique pour moi comme ça, je pêche désormais la plupart du temps avec la méthode dite “à l’espagnole” (pour ce qui concerne la pêche en nymphe). Méthode qui remplace la bas de ligne à nœuds par un monofilament d’un diamètre d’environ 18/100 entre la soie et la pointe.

Les 2 premiers poissons furent donc des arcs prises coup sur coup. Je prends ensuite une première fario.

J’en décroche une seconde, puis une arc un peu plus grosse viendra poser pour la photo.

Et à nouveau une arc.

Sur une bordure où j’avais déjà fait plusieurs passages, j’insiste en modifiant ma présentation. Le poste était trop beau pour être inhabité 🙂 Je ferre ainsi une jolie truite.

Un peu plus tard, en insistant de la même manière, je touche un second poisson derrière un rocher. Il dévale en un éclair, et je casse sur la potence! C’était une jolie fario.

Je décrocherai un autre petit poisson et en prendrai une dernière.

7 poissons à l’épuisette et 3 autres piqués, pas si mal pour une seconde catégorie!

Je n’avais jamais pêché ce secteur et y’avait sûrement encore bien mieux à faire.

La pêche en seconde catégorie offre une diversité d’espèces: arcs, barbeaux, chevesnes, et quelques farios… Elle permet de prolonger un peu le plaisir de pêcher les pieds dans l’eau en attendant la saison prochaine.