Je reçois régulièrement des pêcheurs qui ont pris quelques poissons à la période d’activité la plus folle et qui butent devant la difficulté lorsque les poissons deviennent bien plus regardants !

Il n’avait pas bien pris la mesure de ce qu’est véritablement un stage de pêche en nymphe, il croyait presque qu’on allait à la pêche entre potes et que j’allais lui montrer 2 ou 3 trucs en dilettante 🙂

Je l’ai amené sur une zone où, sur quelques mètres et quasi sans même bouger, on avait plusieurs cas d’école assez sympathiques à bosser en termes de tenue de ligne et de dérive.

L’animal a une formation scientifique, une approche très méthodique lui a rapidement parlé. Il a vite compris que la somme de détails qu’il faut prendre en compte pour pêcher proprement ne s’improvise pas du tout !

Et ce jour-là, les dieux de la pêche étaient avec nous, il attrapera 7 ou 8 poissons et terminera par une 35 sur le dernier coup de ligne. Sept ou huit poissons maillés en 2024 (année particulièrement difficile sur le Vicdessos) en mode stage où l’on s’attache à prendre tout le temps de décortiquer la technique, c’est vraiment très très bien !

Le Vicdessos a une réputation de rivière difficile. Personnellement, je ne vois pas trop ce qu’on a de facile dans la région ! Le Vic, le Garbet, l’Arac, et même l’Ariège désormais, le Salat… toutes ces rivières nécessitent, en règle générale, une vraie technicité sans laquelle la bredouille est quasi assurée.

Stéphane, le 18 octobre 2024